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La nature et la santé cardiovasculaire

22 janvier 2025

Selon le réputé cardiologue Michel White, marcher en pleine nature, ne serait-ce que 15 minutes par jour a des effets positifs sur notre santé mentale et notre santé cardiovasculaire. Vous n’êtes certainement pas surpris·es ?

Le stress urbain, le bruit constant, la pollution, les embouteillages font battre le cœur plus rapidement même au repos. C’est notre inconscient qui se met en mode d’hypervigilance. Selon de récentes études, 60% des gens qui habitent en ville souffrent de stress chronique. Je le cite : « Ils vivent en fait sous une pression invisible inconsciente qui pèse lourd sur leur cœur. »

De retour de ma semaine passée dans la yourte au milieu de la forêt, j’ai ressenti ce stress urbain autour de moi. C’est comme si les voitures passaient à côté de nous plus vite que d’habitude. Le visage des gens, les yeux, la posture en disaient beaucoup sur le niveau de stress. J’ai réalisé que je devais être ainsi avant de partir pour cette semaine en nature.

Il n’est pas toujours possible de partir faire le plein de calme et de paix en pleine forêt. De reconnaître que nous vivons du stress, c’est déjà beaucoup. Il suffit ensuite de prendre des moyens accessibles pour retrouver l’équilibre, comme faire une séance de stretching détente, faire de la méditation, de la relaxation et surtout d’aller marcher dans un parc près de chez vous tous les jours.

Il suffit de nous habiller chaudement et d’ajuster notre activité selon nos compétences biomécaniques. Notre corps change en vieillissant, parfois nous aurions le goût de nous préserver et d’arrêter les activités que nous aimions tant. Et là, j’hésite à répondre : «Oui, vous avez raison.» Évidemment à partir de la quarantaine, il y a des ajustements à faire. Somme toute, le corps a besoin de bouger régulièrement et à différentes intensités de travail. Ainsi, pratiquer la marche rapide, monter une montagne, faire du vélo, jardiner et j’en passe, peu importe l’âge, vos activités préférées devraient être alternées avec des séances d’entraînement. Nous devrions faire du stretching pour préserver les tendons et l’élasticité musculaire. Nous devrions renforcer notre système musculaire par des exercices proprioceptifs pour entretenir et même améliorer la puissance, l’endurance, la force et aussi l’équilibre. C’est pour cette raison que j’ai fondé le Centre de kinésiologie Oxygène, il y a 25 ans. (Émilie Gaudreault, kinésiologue est maintenant propriétaire.) Car les cours que nous offrons de Gym sur Table TCP et au sol sans oublier les cours cardiovasculaires à l’extérieur avec Émilie,  répondent très bien à la plupart des paramètres de la condition physique.

En fait, est-ce que vous connaissez ces paramètres de la condition physique ?

  • L’endurance cardiovasculaire : Je le pratique surtout en allant faire mes activités extérieures. L’idée est de s’activer avec un léger essoufflement pendant au moins 30 minutes.
  • La force musculaire : Est-ce qu’il est facile ou très difficile de soulever les sacs de terre, de déplacer le frigo, de soulever un matelas de lit ? Je le travaille avec les exercices de suspensions en Gym sur Table (l’exercice du koala, le chérubin, la tirade du corps en plan incliné). La posture du corbeau en yoga, suspension sur chaise avec ma méthode Potosoco.k, etc., sont tous des façons de travailler notre force.
  • L’endurance musculaire : Est-ce que vous pouvez passer l’aspirateur, ramasser les feuilles l’automne, marcher plus de 30 minutes sans être épuisés·es ? Le travail de gainage que nous pratiquons dans les cours est fort utile pour améliorer l’endurance musculaire. Le maintien de posture en équilibre, que ce soit en Gym sur Table, en yoga ou avec la méthode Potosoco.k est capital pour stimuler cette valeur de la condition physique.
  • La flexibilité : Je m’étire au moins 10 minutes 6 fois par semaine. En vieillissant, les tissus musculaires, tendineux et ligamentaires perdent de l’élasticité. Le risque d’apparition d’arthrose, tendinite, bursite, capsulite augmente considérablement. En pratiquant le stretching, nous diminuons de beaucoup ce risque, nous l’entretenons et même, améliorons notre flexibilité.
  • La composition corporelle : Notre indice de masse corporelle est l’évaluation comparative des tissus adipeux versus les tissus musculaires. Je vous avoue que ce paramètre me dérange un peu. Car il pourrait favoriser un certain modèle corporel à tort. Et moi, je vous dis : «Vive la diversité !» Toutefois, je comprends que si le ratio de tissu graisseux est plus élevé que ce qui est recommandé, le risque de maladies cardiovasculaires s’élève. Il va de soi qu’il est important de choisir avec attention la nourriture que nous mangeons et la quantité consommée aussi.
  • J’en ajouterais un autre, la posture : Une bonne posture est l’harmonie des tensions musculaires avec la respiration. Lorsqu’elle est juste, elle est économique puisqu’elle est exempte d’excès d’effort. Les mouvements du corps seront fluides et en synergie avec son environnement. Autrement dit, c’est aussi d’utiliser une bonne technique pour marcher, pour soulever des charges, pour grimper, pour tricoter, etc.

Je vous invite à poursuivre votre lecture avec cette chronique du Dr Michel White cardiologue tiré du blogue de La Cordée, en septembre 2018.

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Et si on allait marcher un peu !

 

Katia Lambert, kinésiologue.

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